Maladie de Crohn : causes, symptômes et traitement

Maladie de Crohn : causes, symptômes et traitement

Les symptômes varient d’une personne à l’autre et peuvent être bénins à graves. Imprévisible, la maladie de Crohn évolue par poussées, dont la fréquence et la durée sont variables. Ces crises alternent avec des périodes de rémission, plus ou moins longues (de quelques semaines à plusieurs années).

  • La maladie de Crohn désigne une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI).
  • Lors des poussées inflammatoires dues à la maladie de Crohn, des repas sans fibres sont recommandés pour ne pas accentuer les symptômes.
  • Les patients souffrant de MICI sont généralement à risque accru d’infections, en particulier quand ils sont traités par stéroïdes, immunosuppresseurs ou par des produits biologiques.
  • L’anastomose doit être la plus large possible et les sutures latéro-latérales sont donc recommandées.

S’informer auprès de son médecin, d’une nutritionniste ou d’une association de patients pour en savoir plus sur le type d’aliments à privilégier durant les crises. Ces traitements sont décidés par l’équipe médicale au cas par cas. Les antibiotiques sont indispensables en présence de complications infectieuses et doivent être pris en respectant strictement les conseils du médecin. Ils peuvent être prescrits en deuxième intention dans la maladie de Crohn chez les personnes pour lesquelles le traitement standard n’est pas efficace (corticorésistance).

Médicaments associés

Le 6-mercaptopurine (6-MP, Purinethol®) et l’azathioprine (Imuran®) sont les immunomodulateurs les plus souvent prescrits aux personnes atteintes de la maladie de Crohn. Ces médicaments peuvent causer des effets indésirables (nausées, vomissement, diarrhée) et diminuer la résistance aux infections si la dose est mal ajustée. Selon une étude italienne publiée dans Gut, une activité modérée à sévère de la maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) serait associée à un pronostic plus sévère de la Covid-19 (source 6). Les patients souffrant de MICI sont généralement à risque accru d’infections, en particulier quand ils sont traités par stéroïdes, immunosuppresseurs ou par des produits biologiques.

  • À noter que la maladie de Crohn est associée à d’autres pathologies tels que le cancer du côlon, la cholangite sclérosante primitive, ou encore l’arthrite.
  • En cas de dysplasie de bas grade ou de patients à haut risque chirurgical, une surveillance endoscopique intensive ou une colectomie segmentaire peuvent être discutées (EL4).
  • Il vous interrogera également sur votre régime, vos antécédents familiaux et votre mode de vie quotidienne.
  • À long terme, les corticostéroïdes peuvent aussi induire une ostéoporose.

Il est important de suivre rigoureusement la prescription et les conseils du médecin (recommandations diététiques, supplémentation en vitamine D et en calcium, décroissance progressive des doses de corticoïdes avant l’arrêt). Il s’agit d’une inflammation provoquée nederlandsports par un concours de facteurs (réaction du système immunitaire, prédisposition génétique et facteurs extérieurs). Les causes de la maladie de Crohn restent à ce jour mystérieuses. Le traitement de première intention passe par la prise de corticoïdes.

Tractus digestif supérieur

Le recours à la chirurgie est beaucoup plus rare chez les personnes diagnostiquées après l’âge de 60 ans. La maladie de Crohn n’est pas causée par une mauvaise alimentation. Certains symptômes, comme la diarrhée, entraînent une malabsorption des protéines, des graisses, des glucides, de l’eau et des minéraux. Le médecin adaptera votre traitement en fonction de votre situation.

Elle peut consister en l’ablation, la résection, la suture (afin de réparer la paroi intestinale) ou encore la pose d’un anus artificiel temporaire ou permanent (en cas d’affection anale). Environ 3.000 personnes atteintes de l’une de ces deux pathologies ont été traitées pendant un an, dans 39 pays différents. Cet anticorps, administré par intraveineuse, contient une molécule ciblant des cellules immunitaires dans l’intestin qui libèrent des protéines responsables de l’inflammation et de la détérioration des tissus du gros et du petit intestin. En cas d’échec ou de contre-indication à ce médicament, l’ustekinumab peut aussi être utilisé.

Quelle est la différence entre la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse ?

Diagnostiquée chez les jeunes adultes, elle peut apparaître à tous les âges et reste généralement active au fil des ans. Tour d’horizon sur une maladie handicapante, ayant un fort impact sur la qualité de vie. William Sandborn, directeur du Centre des maladies inflammatoires intestinales à l’université de Californie (San Diego), a mené une étude sur l’efficacité du vedolizumab, un anticorps produit par un laboratoire pharmaceutique japonais Takeda. Les résultats de ces essais cliniques ont été publiés dans le New England of Medecine.

Chirurgie

Les manifestations de la maladie sont de nature et d’intensité variables selon la gravité et la localisation des lésions. Pour aller plus loin, connectez-vous à notre système unique de pré et post-tests, permettant de mesurer l’amélioration de ses connaissances après la participation au congrès. Des suppléments de fer, à prendre par voie orale, peuvent être nécessaires en cas d’anémie.

La mise en condition des patients présentant un abcès intra-abdominal comprend un traitement antibiotique plus ou moins associé à un drainage percutané avant une résection chirurgicale (EL3). On considère habituellement qu’un abcès de plus de 5 cm de diamètre nécessitera un drainage. Dans tous les cas, avant chirurgie pour MC, un bilan des localisations de la MC et une exploration récente du tractus digestif bas (iléo-coloscopie et imagerie) sont nécessaires (EL3).

Non seulement les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais en outre, ils ressemblent à ceux d’autres troubles, comme la colite ulcéreuse ou le côlon irritable. Par ailleurs, la maladie de Crohn peut ne toucher que certaines parties du tube digestif (à la fois la paroi, et les couches profondes) et laisser certaines zones saintes. Elle peut toucher n’importe quelle partie du tractus gastro-intestinal (de la bouche à l’anus), mais aussi les yeux, la peau et les articulations.

Il s’agit donc d’éviter les fruits, légumes ou encore les céréales complètes. Dans les cas graves, l’alimentation par voie entérale/parentérale peut s’avérer nécessaire si le patient ne parvient plus à se nourrir. La chirurgie est parfois nécessaire en cas de complication (comme une sténose, perforation, occlusion…).

Les stéroïdes doivent être arrêtés avant la chirurgie si possible (EL5) car ils augmentent la morbidité chirurgicale (équivalent Prednisone 20 mg pendant plus de 6 semaines) (EL2). En cas de prise de stéroïdes au long cours, une substitution est indispensable en post-opératoire (EL4) afin d’éviter l’insuffisance surrénale aiguë. Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire, surtout en cas de complications (fistules, obstruction complète du tube digestif ou ulcère perforé).